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APERCU_D_EXODE_20_(LES_10_COMMANDEMENTS).htm

THÈME SPÉCIAL:
APERÇU D’EXODE 20:12-17 (LES DIX COMMANDEMENTS)

EXODE 20:13, LE MEURTRE (BDB 953, KB 1283)

 

I. 
 CONTEXTE

    
 A.  Il y a lieu de retenir que même les commandements qui semblent être de
nature sociale sont en réalité de nature religieuse. La souveraineté et la
rédemption de Dieu sur la création sont tapies dans ces commandements.

          
Le commandement de ne pas tuer est, à bien voir, une insinuation de l’image de
Dieu en chaque être humain ainsi que de soins et solicitude de Dieu pour la vie
humaine.

 

    
 B.  Il faut se rappeler que chaque commandement reflète la communauté de foi.
L’interdiction de supprimer une vie de manière illégale est essentiellement et
initialement rattachée à la communauté croyante. Ses implications

           
sont aussi larges que l’humanité!

 

 II.
 ÉTUDE DES TERMES SIGNIFICATIFS

     
A.  “Meurtre [tuer]”

           
 1.  C’est un terme rare (“rasah,” BDB 953, KB 1283) qui réfère à la
suppression d’une vie, et n’est usité que 46 fois dans l’Ancien Testament. Il y
a plusieurs autres termes Hébreux connexes usités des centaines des fois.

           
 2.  Le terme (rasah) semble avoir un sens originel limité et un sens élargi:

                 
 a.  À l’origine il référait au fait de supprimer la vie d’un concitoyen
d’alliance d’une manière légale, préméditée, généralement associée avec “le
parent rédempteur” ou “go’el.” Cet usage impliquait la premeditation,

                       
mais dans un sens légal (cfr. Nbres 35:30-34; Lév. 24:13-23). En réalité, la Lex
Talionis [Loi du Talion], “oeil pour oeil,” (cfr. Gen. 9:5-6) était un moyen de
limiter la vengeance.  Plus tard, les villes de refuge (Deut. 4:41;   

                       
Josué 20:3) furent établies afin qu’un membre de l’alliance qui aurait tué
accidentellement ou passionnément un autre membre de la communauté puisse y fuir
la colère de la famille de la victime.

                 
 b.  Plus tard, le terme en vint à référer à la motivation ou l’attitude
derrière la suppression d’une vie. Le concept de”l’intentionnalité” devint prédominant!
(cfr. Exode 21:12-14; Nbres 35:11,22; Deut. 28:24).

                 
 c.  Cette distinction devint très importante pour ce commandement. Dans le
contexte, cela semble référer uniquement aux autres membres au sein de la
communauté de l’alliance. C’était lié au parent rédempteur ou

                       
vengeur de sang. Cependant, le terme sera usité dans des passages ultérieurs
qui reflètent le Décalogue, Osée 4:2 et Jérémie 7:9, pour référer à un
meurtrier. Ce terme se rapporte non seulement à la loi, mais aussi

                       
au mobile. Il s’étend du prochain [au sein de la communauté] à tout autre être
humain.

           
3.  Ce terme n’a certainement aucun lien avec notre débat moderne sur l’éthique
de la peine capitale ou de la guerre. Les Juifs n’avaient aucun problème avec l’exécution
communautaire ou la guerre sainte (ou, dans ce cas,

                
la guerre impie!).

           
4.  La meilleure traduction pour notre culture moderne serait “meurtre avec préméditation.”

 

III.
 APERÇU CONTEXTUEL

    
 A.  Les sixième, septième, et huitième commandements ne sont constitutes que
de deux termes Hébreux. Ils sont très courts et pratiques.

     

     
B.  La vie, comme toute l’existence, est liée à Dieu. Notre façon de traiter
nos semblables réflète nos pensées à propos de Dieu

 

IV.
 PARALLÈLES DANS LE NOUVEAU TESTAMENT

     
A.  Jésus

           
1.  Son extension de ce commandement (cfr. Matth. 5:21-26) nous donne la bonne
orientation pour notre discussion moderne sur la façon d’appliquer ce texte à
notre époque.

           
2.  Jésus a de toute évidence fait passer le Décalogue du domaine des actions à
celui des mobiles. On est ce que l’on pense!  “Tel l’homme pense en son cœur,
tel il est.” La vie intérieure [des pensées] est beaucoup plus

     
           pertinente et significative que ce que l’on en pense 

                 
normalement.

     

     
B.  Jean

           
1.  1 Jean 3:15, ce même concept de la haine considérée comme meurtre est
affirmé.

           
2.  Les termes Grecs usités dans Matthieu 5:21 et suivants et dans 1 Jean 3:15
sont différents, mais le sens est essentiellement le même.

           
3.  Notez l’aspect positif dans 1 Jean 4:19-21.

 

V.
 APPLICATION

     
A.  Quand bien même le meurtrier non-intentionnel pouvait échapper le vengeur
du sang en fuyant dans une ville de refuge (cfr. Nbres 35; Josué 20), il devait
payer le prix du confinement dans cette ville jusqu’à la mort du

           
Souverain Sacrificateur. Ainsi, les conséquences de son acte perduraient!

     

     
B.  Bien que ce verset ne se rapporte pas directement au suicide, les anciens n’y
pensant peut-être jamais, le texte donne néanmoins un principe spirituel relatif
au caractère sacré de la vie humaine et à la souveraineté et

          
dessein de Dieu sur la vie humaine créée à son image. Ce texte envoie un
message fort pour notre époque en cette matière!

 

     
C.  Cependant, ce texte ne dit pas grand chose au débat moderne sur: (1) la
peine capitale ou (2) la guerre.  Pour Israël, ces dernières n’étaient pas mauvaises
en elles-mêmes. Les Israélites pratiquaient sans ces deux actes sans  

          
problème. Pourtant, le principe de l’importance de la vie créée à l’image de
Dieu et sous son contrôle est une vérité significative dans ce domaine.

 

     
D.  Ce texte ne dit pas ce qu’il faut à propos de la dignité et du caractère
sacré de la vie humaine! Nous, dans la communauté croyante, sommes intendants,
non seulement de nos propres actions, mais aussi de notre société.

          
Le don de la vie est à la fois individuelle et collective. Nous sommes
responsables des abus physiques, sociaux et psychologiques que nous infligeons
à nos propres corps de même que nous le sommes pour les abus physiques,

          
sociaux et psychologiques que nous infligeons aux autres dans notre communauté.
Cela est particulièrement vrai dans une culture comme la nôtre où nous avons la
possibilité d’en parler et, de ce fait, de changer le système.

          
Nous sommes les gardiens de nos frères!

 

EXODE 20:14, L’ADULTÈRE (BDB 610, KB 658)

 

I.
  CONTEXTE

 
    A.  C’est évident que ce commandement est lié au respect qu’on a de Dieu,
lequel se manifeste par le respect de la vie, de la femme, et de biens de son
prochain (cfr. Jér. 5:8). Ceci justifie l’ordre différent de ces commandements

          
dans la Septante.

 

     
B.   Le parallèle de Deutéronome montre la pertinence de l’adoption de cette
ancienne vérité dans notre culture.

 

     
C.  De même que le respect des parents était considéré comme clé pour une
société stable, de même en est-il de ce commandement.

 

     
D.  Ce commandement implique aussi le droit de propriété et de contrôle de Dieu
sur nos vies sexuelles et familiales.

 

II.
 ÉTUDE DES MOTS

     
A.  Le terme majeur dans ce texte est “adultère.” Il est crucial que l’on appréhende
ce terme à la lumière de la culture Hébraïque ancienne:

           
1.  Dans le contexte de l’Ancien Testament, ce terme est distinct de la “fornication.”
L’adultère nécessite qu’au moins une des parties impliquées dans la relation
sexuelle soit mariée. Le terme “fornication” implique que les

                
deux parties ne sont pas mariées (cfr. Prov. 29:3; 31:3). La distinction est
perdue dans les termes Grecs du Nouveau Testament.

           
2.  Cette possibilité explique la raison de l’accent mis sur l’état
matrimonial, car il se rapporte à l’importance des droits de succession qui étaient
impliqués dans la promesse de Dieu relative  à “la terre.” Tous les 50 ans

                
(Jubilé) toutes les terres devaient revenir aux proprietaries tribaux d’origine
(Lév. 25: 8-17).

           
3.  L’adultère était culturellement condamné bien avant la loi Mosaïque (cfr.
Genèse 12:10 et suivans; 26:7et suivants; 39:9).

           
4.  L’adultère était considéré comme un péché contre:

                  
a.  son prochain – Exode 20:14; Deut. 5:18

                  
b.  le mariage – Lév. 18:20

                  
c.  Dieu – Gen. 20:1-13; 26:7-11

           
5.  Il était passible de mort pour les deux parties:

                 
a.  Lév. 20:10

                 
b.  Deut. 22:22-24

                 
c.  Ezéch. 16:40 (métaphore)

                 
d.  Des avertissements stricts sont trouvés dans Proverbes 1-9

 

III.
RELATION AVEC LE NOUVEAU TESTAMENT

     
A.  Jésus a pris Lévitique 19:18 comme un résumé de l’Ancienne Révélation (cfr.
Luc 10:27). Cela confirme que les Dix Commandements sont liés à notre
traitement des autres.

     
B.  Jésus intensifie les commandements dans Matthieu 5:28. Il met l’accent sur
le mobile plutôt que sur l’action. Les Juifs considérait l’esprit comme la
pépinière de l’âme. Ce que l’on pense est ce que l’on est réellement (Prov.  

           
23:7). Cela rend presqu’impossible l’observance des Dix Paroles – c’est cela le
but! (cfr. Gal. 2:15-3:29).

IV.
APPLICATION MODERNE

     
A.  Le mariage est peut-être la meilleure analogie moderne d’un engagement de
foi à vie au nom de Dieu. C’est notre meilleure chance de comprendre les
réalités des concepts de l’alliance de l’Ancien Testament (Mal. 2:14).  

          
Notre respect vis-à-vis de notre compagnon dans tous les aspects, y compris la
sexualité humaine, nous aide à comprendre la quintessence de ce verset.

     

     
B.  La stabilité et la fidélité conjugales, comme le respect pour les parents, sont
un pilier majeur de la force et la longévité de la société.

 

     
C.  Il convient de souligner que la sexualité humaine est un don de Dieu (cfr.
Gen. 1:27,28; 9:1,7). C’était son idée et sa volonté pour l’humanité. Ses directives
en la matière ne sont pas destinées à contrecarrer la liberté ou la joie

          
de l’homme, mais de donner quelques directives divines pour l’humanité déchue.
Les limites sont révélées pour notre bénéfice et bonheur à long terme. Bien que
l’homme ait abusé de la sexualité, comme il a abusé de tous les  

          
autres dons de Dieu, elle demeure une puissante attraction dans l’homme qui
doit être placée sous le contrôle et la direction de Dieu.

 

     
D.  Le sexe doit être protégé de sorte que le caractère sacré de la personne
humaine (femelle ou mâle) soit respecté, car ils sont créés à l’image de Dieu
(Gen. 1:27). Notre “égo” déchu est trop évident en cette matière.

 

 

EXODE 20:15, LE VOL (BDB 170, KB 198)

 

I.
  GÉNÉRALITÉS

    
A.  Comme toutes les autres règles dans le Décalogue, notre foi, notre amour et
notre respect pour Dieu doivent être vus dans les aspects sacrés et profanes de
nos vies quotidiennes. C’est une abomination devant Dieu de

         
prétendre le connaître et ensuite exploiter notre compagnon d’alliance (cfr. 1
Jean 2:7-11; 4:20-21).

 

    
B.  Ce commandement est destiné à aider à maintenir la communion dans la
communauté de l’alliance. La qualité de cette communion spirituelle va attirer auprès
de notre Dieu ceux qui sont confus et en quête de Dieu dans le

         
monde; tel est le but de l’Écriture.

    

    
C.  De même que les autres commandements sont axés sur le droit de propriété de
Dieu sur toute la vie, de même en est-il de celui-ci! Nous sommes des
intendants et non des propriétaires. Notre attrait vers les possessions/biens   

         
matériels, sans coût, est derrière cette interdiction (cfr. Ps. 50:10-12).

 

II.
ÉTUDE DES MOTS EXPRESSIONS

    
A.  C’est le troisième commandement dans la seconde moitié du Décalogue qui n’est
constitué que deux termes  Hébreux:

    

    
B.   L’objet de l’interdiction est absent. Cela est généralement justifié par:

           
1.  le contexte des deux commandements précédents relatifs aux offenses capitales.

           
2.  la présence de deux passages parallèles applicables immédiatement (Exode
21:16) et à distance (Deut. 24:7). Voir aussi Genèse 37.

   

    
C.  Cependant, la forme courte est aussi défendable

          
1.  cela nous est rapporté par l’inspiration

          
2.  cela élargit la portée de l’injonction

          
3.  Il y a aussi un passage parallèle dans le contexte immédiat qui se rapporte
au vol – Exode 22:1 et suivants (pas kidnappé).

          
4.  Apparemment, Jésus cite ce passage en référence au vol (cfr. Matth. 19:18).

 

    
D.  Le vol est également légiféré dans d’autres Codes Juridiques antiques, mais
le plus souvent la peine est la mort, la mutilation, ou la restitution 30 fois
plus.

 

E. 
Il y a quelques passages parallèles significatifs qui définissent et expliquent
cette vérité:

     
1.  Lévitique 19:1-18: “Soyez saints, car je suis saint, moi, l’Éternel, votre
Dieu”

            
a.  Notre style de vie doit refléter les caractéristiques de la famille de
notre Père et Dieu (Lév. 19:18).

            
b.  Notre foi doit avoir de l’impact sur notre vie quotidienne, aussi bien dans
les actions positives que dans les interdictions négatives, le tout avec des
mobiles appropriés (cfr. Lév. 19:17).

            
c.  la compassion pour ceux qui sont rejetés et pour les nécessiteux, Lév. 19:
9-10,13, est aussi importante que le refus d’arnaquer notre prochain, v. 11.

     
2.  Amos 8:4-7: Dieu hait l’exploitation!

     
3.  Michée 6:6-8: Dieu veut que nous ayons des mobiles appropriés pour toutes
nos actions. La raison pour laquelle on ne vole pas est cruciale!

     
4.  Exode 22:1 et suivants – Le plus souvent, la vérité manquante dans notre
analyse moderne du vol est la restitution!  Le péché a toujours un prix!

 

III. 
APPLICATION

     
A.  Joy Davidman, la femme de C. S. Lewis, a écrit un merveilleux livre sur le
Décalogue. Elle traduit ainsi ce commandement: “Tu n’essayeras pas d’obtenir
quelque chose pour rien.” Cela élargit sans doute la portée au-delà de

          
possessions. Elle dit aussi que “la propriété n’est ni un péché, ni un droit
inaliénable, mais un prêt, une fiducie de Dieu.”

 

      
B.  Le vol, comme tous les autres péchés du cœur déchu, sont reprochés par un
cœur nouveau (cfr. Jér. 31:31-34; Ezéch. 36:26; Eph. 4:28). C’est merveilleux
de voir comment la vieille nature de toujours “prendre” se transforme  

           
en nouvelle nature de toujours “partager”!

 

      
C.  Notre respect de Dieu est clairement visible dans notre respect des autres compagnons
de l’alliance! Cette vérité éclipse le Décalogue.

 

      
D.  Les hommes déchus volent de plusieurs manières!

 

QUESTIONS-DÉBAT

1. 
Comment l’homme moderne pratique-t-il le vol?

2.
 Comment la restitution est-elle liée à la repentance?

3.
 Quel rapport ce verset a-t-il avec le point de vue du capitalisme sur la
propriété?

 

EXODE 20:17, LA CONVOITISE (BDB 326, KB 328)

 

I. 
 INTRODUCTION

    
A.  Il est possible de voir la relation entre les cinq derniers commandements
comme suit:

          
1.  Les 6è, 7è, et 8è interdisent de faire du mal à un compagnon de l’alliance
par une action manifeste.

          
2.  Le 9è interdit de faire du mal
à un
compagnon de l’alliance par la parole.

          
3.  Le 10è interdit de faire du mal à un compagnon de l’alliance par la pensée.

 

    
B.  C’est vrai que l’acte de convoitise perturbe la personne qui convoite, et
non l’objet de la convoitise, c.-à-d. le prochain convoité. Cependant, il est possible
que ce commandement s’attende à ce que les pensées aboutissent à des

         
actions.

 

    
C.  Beaucoup considèrent ce commandement comme un concept unique qu’on ne trouve
que dans l’ancien Code des Lois d’Israël et qui est absent dans les autres
codes des lois du Proche-Orient Antique. Ce concept nouveau

         
c’était l’interdiction de la pensée. Il est vrai qu’Israël percevait le domaine
de la pensée comme étant l’origine de mauvaises actions (cfr. Prov. 23:7; Jacques
1:14-15). Cependant, ce verset semble se rapporter à des pensées

         
qui se manifestent par des actions. De nombreux passages rattachent le terme “convoiter”
à l’action qui en résulte (cfr. Deut. 7:25; Josué 7:21; Michée 2:2).

 

    
D.  Si c’est vrai que l’accent est mis sur ce qui est cité en première et
dernière position, la véritable signification de ce commandement est visible. L’adoration
exclusive de Dieu est en première position, mais nos attitudes et      

         
motivations envers les choses de ce monde affectent notre vraie dévotion à
Dieu. Cet accent double est également visible dans le Sermon sur la Montagne de
Dieu, Matth. 6:33 — “Mais cherchez premièrement le royaume et

         
la justice de Dieu, et toutes ces choses (cfr. vv. 19-32) vous seront données
par-dessus.”

 

II. 
ÉTUDE DES MOTS ET EXPRESSIONS

    
A.  Exode 20:17 et Deutéronome 5:21, bien que disant fondamentalement la même
chose, ont cependant plusieurs différences significatives:

           
1.  Dans Exode 20, la femme est incluse dans le concept plus large de la
“maison” ou de biens d’une personne, alors que dans Deutéronome 5 elle est
placée dans une catégorie distincte, apparemment prioritaire.

           
2.  Le passage d’Exode 20 ne contient que le terme “convoiter” qui signifie
“désir d’acquerir,” mais Deutéronome 5 contient un deuxième terme, “désirer”
(BDB 16, KB 20), en plus de “convoiter.” “Convoiter” réfère à un désir  

   
             qui est relié à une action pour acquérir l’objet du désir, mais
“désirer” semble se focaliser/limiter sur l’attitude seule.

           
3.  En outre, Exode 20, écrit et adressé aux enfants d’Israël Durant leur
marche dans le désert, ne mentionne pas le terme “champ” sur la liste de
biens/possessions, tandis que Deutéronome 5 rappelle les mêmes

                
commandements pour une société sédentaire dans la Terre Promise.

     

    
B.  Le terme “convoiter” est un terme neutre. Il peut référer au fait de
désirer/souhaiter avoir de bonnes choses (cfr. Ps 19:11; 1 Cor. 12:31).

    

    
C.  Les désirs impropres sont la cause de la chute de Satan, d’Adam et Eve, et
de nous tous. Paul a souligné sa lutte personnelle contre la convoitise dans
Romains 7:7-8. La convoitise est fondamentalement un mécontentement et

         
un manque de confiance dans les soins et provision de Dieu.

    

    
D.  Plusieurs passages du Nouveau Testament se rapportent à la convoitise:

           
1.  Le problème dont souffre l’humanité c’est le mécontentement et la cupidité
(cfr. Luc 12:15; 1 Tim. 6: 8-10).

           
2.  La convoitise est incluse sur la liste des péchés qui souillent, dressée
par Jésus (cfr. Marc 7:17-23; 1 Cor. 5:10; Eph. 5:5; Col. 3:5).

 

III. 
DES VÉRITÉS À APPLIQUER

     
A.  La réponse à la cupidité/envie et au mécontentement c’est:

           
1.  L’Amour – Rom. 13:8-10

           
2.  Le Contentement – Héb. 13:5; Phil. 4:11-13 (et le partage, Phil. 4:14)

     

     
B.  Le commandement dit “stop,” mais seul le Christ nous a donné le moyen de
“stopper”! En lui nous pouvons contrôler l’univers de nos pensées à un certain
degré.

     

     
C.  Dieu connaît nos cœurs et nos pensées

           
1.  1 Chroniques 28:9

           
2.  Proverbes 20:27

           
3.  Psaumes 139:1,23

           
4.  Jérémie 17:10

           
5.  Romains 8:27

        
   6.  Apocalypse 2:23

     

     
D.  Les biens matériels ne sont pas mauvais, mais c’est quand ils deviennent la
priorité qu’ils deviennent péché. Les biens matériels ne sont pas ultimes ou
éternels; les hommes créés à l’image de Dieu le sont! La convoitise

           
affecte la Communauté d’Alliance de manière insidieuse et destructrice!

 

 

IV.
NOTES COMPLÉMENTAIRES TIRÉES DE DEUTÉRONOME 5:21

 

     
Deut. 5:21: “…ne convoiteras pas… ne désireras pas,” utilise deux verbes qui
sont synonymes:

     
A.  “convoiter” – BDB 326, 325 KB, Qal imparfait, signifie “un désir fort” pour
les biens matériels, qui peut être positif ou négatif. Dans ce contexte, c’est
un désir incontrôlable et égoïste pour quelque chose qui appartient à un  

            
compagnon d’alliance.

 

     
B.  “désirer” – BDB 16, KB 20, Hipthpael imparfait, signifie “désir” (cfr.
Deut. 14:26) ou “envie” ([appétit coupable] souvent dans un contexte sexuel,
libidineux comme au chap. 5:21) d’avoir davantage pour soi à tout prix (ex.   

            
Nombres 11:4; Ps. 106:14; Prov. 13:4; 21:26; 23:3,6; 24:1).

 

     
Ceci se rapporte aux attitudes et motivations intérieures d’une personne. C’est
la pierre angulaire de tous les autres commandements. C’est le seul commandement
qui traite du “pourquoi,” et non du “comment.” Il ne dit pas

     
seulement “ne faites pas cela,” mais aussi “ne pensez pas à cela.” Jésus a non
seulement enseigné que nous ne devrions pas pas tuer, mais aussi que nous ne
devrions pas avoir la haine, ni afficher une attitude qui pourrait aboutir

     
à un meurtre. Jésus a pris ce dernier commandement et a élevé les attitudes et
motivations intérieures du reste des commandements au même niveau que les
actions extérieures (cfr. Matth. 5:17-48). Ça fait toute la différence  

     
du monde entre un homme qui ne vole pas parce que cela ne plaît pas à Dieu et
celui qui ne vole pas parce qu’il a peur de se faire prendre. L’un agit sur la
base des principes Chrétiens et l’autre sur la base de l’intérêt personnel.

 

     
QUESTIONS-DÉBAT

 

     
1.  Qu’est-ce qu’est la convoitise?

     
2.  Comment l’homme moderne convoite-t-il?

     
3.  Nos pensées sont-elles péché?

     
4.  Pourquoi les pensées sont-elles si importantes dans la vie Chrétienne?

     
5.  Pourquoi le commandement d’Exode 20:17 est-il quelque peu different de
celui de Deutéronome 5:21?

 

 

 

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