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ATTITUDES_BIBLIQUES_FACE_A_L_ALCOOL.htm

 

THÈME SPÉCIAL: ATTITUDES
BIBLIQUES À L’ÉGARD DE L’ALCOOL ET DE SON ABUS

 

I.   Termes Bibliques

     A.  Dans l’Ancien
Testament

        
  1.  Yayin – C’est le terme général pour le vin (BDB 406),
employé 141 fois. Son étymologie est incertaine car n’ayant pas de racine
Hébreue. Il est toujours relatif au jus de fruit fermenté, généralement de
raisins.

                Quelques passages typiques
sont Gen. 9:21; Exode 29:40; Nombres 15:5,10.

        
  2.  Tirosh – signifie “vin nouveau” (BDB 440, KB 1727). A
cause des conditions climatiques du ProcheOrient, le processus de fermentation
devait commencer dans les six heures suivant l’extraction du jus. Ce terme
réfère au vin  

                en plein processus de
fermentation. Quelques passages typiques sont Deut. 12:17; 18:4; Esaïe 62:8-9;
Osée 4:11.

        
  3.  Asis – est relatif aux boissons alcooliques évidentes,
formelles (“le vin doux,” BDB 779, KB 860, cfr. Joël 1:5; Esaïe 49:26).

        
  4.  Sekar – C’est le terme relatif aux “boissons fortes”
(BDB 1016, KB 1500 ). C’est la racine Hébreue que l’on retrouve dans
les termes “ivre, soûl” ou “ivrogne, soûlard.” Il y avait ici ajout d’un
ingrédient particulier pour rendre              

                la boisson plus enivrante.
Il est parallèle à yayin (cfr. Prov. 20:1; 31:6; Esaïe 28:7).

 

     B.  Dans le Nouveau Testament

        
  1.  Oinos – L’équivalent Grec de yayin

        
  2.  Neos oinos (vin nouveau) – équivalent Grec de tirosh (cfr.
Marc 2:22).

        
  3.  Gleuchos vinos (vin doux, asis) – le vin
dans les premières étapes de la fermentation (cfr. Actes 2:13).

 

II.  Usage Biblique

     A. 
Dans l’Ancien Testament

          
1.  Le vin, un don de Dieu (Gen. 27:28; Ps. 104:14-15; Eccl. 9:7; Os.
2:8-9; Joël 2:19,24; Amos 9:13; Zach. 10:7).

           2. 
Le vin en tant que composante des offrandes sacrificielles (Exode 29:40; Lév.
23:13; Nomb. 15:7,10; 28:14; Deut. 14:26; Juges 9:13).

           3. 
Le vin en tant que médicament (2 Sam. 16:2; Prov. 31:6-7).

      
    4.  Le vin peut être un problème réel (Noé – Gen.
9:21; Lot – Gen. 19:33,35; Samson – Juges 16: 19; Nabal – 1 Sam. 25:36; Urie –
2 Sam. 11:13; Amnon – 2 Sam. 13:28; Ela – 1 Rois 16:9; Ben-Hadad – 1 Rois
20:12; Les chefs ou  

                grands – Amos 6:6; et les
femmes – Amos 4).

           5. 
Le vin peut être abusif (Prov. 20:1; 23:29-35; 31:4-5; Esaïe 5:11,22; 19:14;
28:7-8; Osée 4:11).

           6.
 Le vin était interdit à certains groupes (aux sacrificateurs en service,
Lév. 10:9; Ezéch. 44:21; aux Naziréens, Nombres 6; et aux chefs, Prov. 31:4-5;
Esaïe 56:11-12; Osée 7:5).

           7.
 Le vin dans un contexte eschatologique (Amos 9:13; Joël 3:18; Zach.
9:17).

 

     B. 
Dans les écrits Interbibliques

     
     1.  Le vin pris avec moderation est très utile
(L’Ecclésiastique 31:27-30).

           2. 
Les rabbis disent que “le vin est le plus grand de tous les médicaments; là où
le vin manque les drogues sont recherchées” (BB 58b).

   

     C.  Dans le Nouveau
Testament

          
1.  Jésus a changé une grande quantité d’eau en vin (Jean 2:1-11).

           2. 
Jésus prenait du vin (Matth. 11:18-19; Luc 7:33-34; 22:17 et suivants).

           3. 
À la Pentecôte, Pierre était accusé d’avoir pris “du vin doux, ou vin nouveau”
(Actes 2:13).

           4. 
Le vin peut servir comme médicament (Marc 15:23; Luc 10:34; 1 Tim. 5:23).

           5. 
Les leaders ne doivent pas en abuser. Cela ne signifie pas une privation ou
abstention totale (1 Tim. 3:3,8; Tite 1:7; 2:3; 1 Pi. 4:3).

           6. 
Le vin dans un contexte eschatologique (Matthieu 22:1 et suivants; Apoc. 19:9).

           7. 
L’ivresse est déplorée (Matth. 24:49; Luc 12:45; 21:34; 1 Cor. 5:11-13; 6:10;
Gal. 5:21; 1 Pi. 4:3; Rom. 13:13-14).

    

 III. Aperçu Théologique

     A. 
Tension Dialectique

          1. 
Le vin est un don de Dieu.

          2. 
L’ivrognerie est un problème majeur.

          3. 
Dans certaines cultures, les croyants doivent limiter leur liberté pour
l’intérêt de l’Evangile (Matth. 15:1-20; Marc 7:1- 23; Rom. 14; 1 Cor. 8-10).

       

     B.  Tendance à aller au-delà des
limites établies par Dieu

          1. 
Dieu est la source de toutes les bonnes choses.

              
 a.  la nourriture – Marc 7:19; Luc 11:44; 1 Cor. 10:25-26

              
 b.  toutes choses sont pures – Rom. 14:14,20; 1 Tim. 4:4

              
 c.  tout est permis – 1 Cor. 6:12; 10:23

              
 d.  tout est pur – Tite 1:15

          2. 
L’homme déchu a abusé de tous les dons de Dieu, en s’en servant au-delà des
limites accordées par Dieu

      

     C.  L’abus est en nous, pas dans
les choses. Il n’y a rien de mauvais dans la création physique (voir point B
ci-dessus).

 

IV. Fermentation et Culture Juive du
Premier Siècle

     A.  Le
processus de Fermentation commençait très tôt, approximativement dans les 6
heures après écrasement des raisins.

 

     B.  selon la
tradition Juive, dès qu’une légère mousse apparaît à la surface (signe de
fermentation), cela est susceptible de la dîme de vin (Ma aseroth 1:7).
On appelait cela “vin nouveau” ou “vin doux.”

 

     C.  La
violente fermentation primaire s’achevait après une semaine.

     

     D.  La fermentation secondaire
prenait environ 40 jours. À cette étape le vin est considéré ‘‘vieux’’ et
pouvait être offert à l’autel (Edhuyyoth 6:1).

    

     E.  Le vin laissé à l’abri
(vieux vin) était considéré bon, mais dévait être bien filtré avant d’être
consommé.

   

     F.  Le vin était,
d’une façon générale, considéré comme ayant proprement vieilli après une année
de fermentation. La période de temps la plus longue pour la conservation saine
du vin était trois ans; il était alors appelé “vin vieux  

          ” et devait être dilué avec de
l’eau.

  

    G.  C’est
seulement au cours de 100 dernières années, dans un environnement stérile et
avec des additifs chimiques, que la fermentation a pu être repoussée à plus
tard. Le monde antique ne pouvait pas arrêter le processus natu-

          rel de fermentation.  

 

V. Conclusion

     A. 
Rassurez-vous que votre expérience, théologie, et interprétation biblique
n’aient pas à déprécier Jésus et la culture Juive/Chrétienne du 1er siècle! Ils
n’étaient, de toute évidence, pas du tout totalement abstinents.

     

     B.  Je ne prône pas l’usage
social de l’alcool. Cependant, beaucoup ont exagéré la position de la Bible sur
ce sujet, et clament une justice supérieure basée sur un préjugé
culturel/dénominationnel.

   

     C.  Pour moi, Romains
14 et 1 Corinthiens 8-10 présentent un aperçu et des directives fondés sur
l’amour et le respect des autres croyants et pour la propagation de l’Evangile
dans notre culture, mais pas pour la liberté person-

          nelle ni une critique
accusatrice. Si la Bible est la seule source de notre foi et sa pratique, alors
il nous faudrait peut-être repenser cette question.

 

     D.  Si
nous insistons sur l’abstinence totale comme étant la volonté de Dieu, que
dirions-nous alors de Jésus et de toutes les cultures modernes qui font
régulièrement usage de vin (ex. Europe, Israël, Argentine)?

 

 

 

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